Frottman part II
- Madame de B
- 15 juin
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Dernière mise à jour : 24 juin

Les mois avaient passés et j’étais devenu un petit habitué des jeux vicieux de la mère de Nico, qui profitait de mes venues hebdomadaires chez elle et son fils pour me soumettre à ses volontés les plus perverses. Ainsi, j’avais désormais un surnom : Frott Frott, qu’elle employait quand nous nous retrouvions seuls pour me rappeler ma condition. Laquelle d’ailleurs ? Esclave, jouet ? J’avais ainsi été tenu par le bâton ou la carotte – la menace de dénonciation à ma propre mère ou la permission de me frotter à ses cuirs tout juste portés – pour son plus grand plaisir, me laissant fasciné et apeuré à la fois de cette emprise féminine intraitable. J’étais devenu sa chose.
J’avais désormais 16 ans, c’était le printemps, et je pianotais sur mon clavier d’ordinateur dans la concentration obligatoire d’une prépa d’examen quand j’entendis ma mère rire à gorge déployée dans le salon. Intrigué car il était tard et qu’il était rare de recevoir à cette heure ci, je me promis de terminer un paragraphe avant d’aller voir de quoi il s’agissait. Je n’eus pas le temps de terminer que la mère de Nico entra sans frapper dans ma chambre. Surpris, je sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine et je me levais d’instinct, comme un animal prêt à s’échapper par la fenêtre. Ma réaction la fit sourire, de ce petit sourire qui présage toujours qu’il va m’arriver quelques bricoles…
- Et bien, tu ne participes pas à notre petit apéro entre amies ?
Entre amies. Il était intéressant de se rappeler que non contente d’être la mère de mon meilleur pote, c’était aussi et initialement une très bonne amie à ma mère… Ce qui lui permettait de maintenir sur moi une pression constante. Mais au-delà de la surprise de sa venue chez moi, c’était inédit, et encore plus dans ma chambre, c’était sa tenue qui me faisait bondir. Elle portait une jupe courte et d’interminables bottes cuissardes à plateforme en cuir. Les fameuses bottes… J’avais tellement fantasmé dessus, tellement giclé de sperme sur cette image d’elle sortant avec ses amies dans cette tenue … Jamais je n’avais osé lui en parler. Et la voilà qui se tenait là, campant sur ses hauts talons, face à moi.
- Je ne savais pas que vous veniez ce soir…
- Surprise.
- Oui…
Elle s’approcha de moi de sa démarche féline et saisit une mèche de mes cheveux qu’elle enroula autour de son doigt en murmurant :
- Ta mère est occupée à terminer l’apéritif… On peut s’amuser un peu.
J’étais si terrorisé par la situation que j’en bandais lamentablement, ce qu’elle saisit immédiatement au sens propre comme au sens figuré, plaquant sa main sur mon pantalon. Une vraie prédatrice. Je lâchais un hoquet de surprise.
- En plus tu as l’air prêt.
Mon pyjama ne pouvait rien cacher de mon érection et l’idée que ma mère puisse nous surprendre et le danger dans lequel elle me jetait me rendaient incapable de me défaire de ses griffes.
- J’ai envie d’essayer une nouvelle chose.
Et sur cette implacable sentence, elle prit ma place sur ma chaise de bureau, tournant vers moi son regard sévère et m’attirant à genoux à ses pieds. Sa jambe habillée de cuir venant à la rencontre de mon entrejambe, agrippant ma mâchoire d’une main ferme aux ongles french manucurés, elle lâcha simplement :
- Que tu fasses « frott-frott » là, immédiatement, ici.
Et d’appuyer plus encore avec sa cuissarde sur ma queue en tirant de sa main libre mon pantalon pour dévoiler une bondissante érection de fer avant de remonter mon pyjama à sa place initiale. Ah ; la vigueur des 16 ans… Dur comme du bois ! Mais généralement pas très endurant… J’avais remarqué qu’elle prenait un malin plaisir à me voir jouir rapidement, être si excité.
- Frotte-toi.
Ordonna-t-elle durement.
Je m’exécutait, honteux, en faisant coulisser mon bassin sur sa cuissarde admirablement remplie. J’avais chaud, je sentais son parfum, mes sens étaient en alerte à l’affût du moindre bruit de pas derrière la porte. Ma mère pouvait entrer à tout moment et je n’avais ni la force ni la volonté de me rebiffer et d’échapper à mon sort. Elle glissa ses doigts à travers mon pyjama pour me chatouiller le sexe, tout en se moquant de moi :
- Tu ressembles à un chien en rut qui se frotte à la jambe de sa maîtresse… Faute de pouvoir sauter une petite chienne en chaleur. T’aimes ça hein…
Je fermais les yeux pour ne pas voir son regard sentencieux, et pour contenir la vague de jouissance qui arrivait fatalement et qui me mettrait en vrac, là, sur sa botte interminable. Je pinçais les lèvres pour taire mes gémissements, pour tenir encore un peu en m’accrochant de toutes mes forces à de futiles images mentales qui se brouillaient, mis à sac par ses longs ongles manucurés qu’elle s’évertuait à glisser sur les côté de ma bite pour me chatouiller encore et encore.
- Crache !
Souffla-t-elle , tandis que je libérais dans mon froc un litre de jus dans un râle étouffé. Elle ricana en me repoussant aussitôt, lâchant sans pitié une petite phrase assassine et se redressant pour m’abandonner pantelant au sol.
- Il ne fallait pas tâcher mes belles chaussures, cette fois. Bon chien.
J’étais sonné, mort de honte, la jouissance m’avait littéralement renversé. Et comble de sadisme, elle me tapota la tête avant de quitter les lieux. Quelle diablesse ! Derrière la porte je l’entendis dire : C’est l’heure de l’apéro ! D’un ton rieur. Tandis que je passais ma main sur mon bas de pyjama complètement souillé, poisseux. Bon à jeter au linge sale.
Peut-être que c’était le reflet de ce qui m’excitait tant dans ce qu’elle faisait de moi. Un linge sale sur lequel elle étalait ses pulsions vicieuses. J’inspirais fort. La soirée ne faisait visiblement que commencer. Il faudrait aller faire comme si de rien n’était face à ma mère et elle dans le salon…
Fred ! Apéro !
Fin
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