top of page

La boutique III

Dernière mise à jour : 21 sept. 2023

Cette activité inédite avait remis un vrai coup de fouet à l’équipe. Tout le monde ne parlait plus que de cela. Bien vite, l’esclave sexuel fut affublé d’un surnom : le vide couilles. Et le vide couille était devenu le centre de toutes les attentions. Les employés finirent par passer rapidement sur leurs hésitations et chacun s’employait à aller se servir à la source chaque fois que la pièce de stock était libre… Madame S, elle, venait épier au Judas à chaque fois que de l’activité se manifestait dans la pièce, et se caressait longuement, en secret. Parfois, lorsqu’un garçon délaissait le vide couille pour retourner à son poste, elle venait le visiter. Lui essuyer la bouche ou le cul, glisser ses doigts dans ses cheveux, et lui donner à boire.


L’esclave avait deux pauses dans la journée durant lesquelles il pouvait être détaché et détendre ses muscles, mais il n’avait le droit de parler à personne.

« Pour ne pas casser la magie » , disait S. En réalité, la patronne tenait à ce que son jouet reste psychologiquement à l’état d’objet, que personne ne l’humanise de trop, et qu’il ne lie aucune amitié avec le personnel. Parfois, elle le baillonait. Ne laissant aux autres que son cul à fourrer. Parfois, elle le bouchonnait d’un rosebud. Le message était clair ; il n’était là que pour sucer.


Ce soir là, elle vint le détacher après avoir fermé la boutique. Elle ne lui adressa pas la parole, mais en le libérant elle remarqua qu’il s’était mis à bander. Son œil avisé ne ratait pas ce genre de détail, de taille. Elle ralentit donc ses gestes en rangeant les cartons de lingerie, et l’observa du coin de l’oeil. Le Vide couille se rhabillait en tentant de cacher maladroitement cette érection gênante.


Tu bandes. Observa-t-elle.


Le vide couille rougit instantanément en tentant de se rhabiller plus vite.


Tu ne respectes pas le contrat. Tu n’as pas à bander, juste à recevoir. Et encore moins en dehors de tes horaires de travail, vide couille.


C’était la première fois qu’elle l’appelait ainsi. La créature sembla soudain ne plus savoir où se cacher.


Je crois qu’il est temps de prévoir des pénalités pour ce genre de désagrément, tu ne penses pas ?


Elle lâcha les cartons, et d’une main ferme, vient glisser ses mains dans ses cheveux pour les agripper. On pouvait sentir toute la détermination dans sa posture et dans ses gestes. L’esclave était soudain rendu au rang d’esclave, de vulgaire sextoy, et il devrait attendre d’avoir payé sa dette pour retrouver la fraîcheur de la rue. Elle serait son bourreau, son geôlier, et c'était ainsi que devraient fonctionner les choses.


Viens par ici, viens.


Elle le força à se mettre à genoux et appuya fermement sur sa nuque pour lui coller le nez contre sa chatte, à travers le tissus léger de sa jupe.


Je sais que tu peux la renifler dans toute la pièce... Tu vas lécher un peu. Et tu vas t’appliquer.


Elle avait relevé d’une main la jupe pour découvrir son sexe chaud et gonflé, et de l’autre, avait agrippé une des oreilles du vide couilles pour le forcer à venir coller ses lèvres aux siennes.


Là, comme ça, sort ta langue, lèche je te dis.


Et que voulez-vous refuser à une telle posture d’autorité quand vous êtes si faible et que vous bandez comme un chien ? Il fouilla de sa langue pointue la chatte humide, dont l’odeur semblait soudain embaumer la pièce, il ferma les yeux, découvrant le goût de la Maîtresse qui soupirait. Elle lui donna de petites gifles pour qu'il soit plus appliqué, et claqua des doigts au bout d’un instant en lui ordonnant de se coucher sur le dos. Là, comme ça, au sol. Comme le plus insignifiant des tapis… Et elle s’assit sur son visage en y laissant volontairement tout son poids. Elle écarta même ses fesses à pleines mains.


Lèche, putain. Tu me dois bien ça. C’est ça. C’est bien ça. C’est un bon lécheur ce vide-couille.


S l’utilisa de cette façon jusqu’à jouir, l'inondant de jus chaud et l’abandonna sans un regard, une fois remise de ses émotions. Elle ne lui adressa qu’une dernière parole en récupérant ses clefs:


Demain, si je te vois bander encore, ce n’est pas ta bouche dont je me servirai.


Le message était clair. Elle allait en faire son jouet à elle aussi. Elle savait très bien qu’après un tel aparté il était condamné à bander à chaque fois qu’il se trouverait en sa présence... Et elle adorait cela.





bottom of page