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Domination - Part 3


Après ce petit échauffement, j'ordonnais à Antoine d'aller prendre une douche sans mouiller ses cheveux , tandis que j'allais vider ma vessie de tout ce champagne grisant. Les toilettes étaient exactement en face de la salle de bain... Je laissais la porte ouverte afin d'observer le corps nu et mouillé du bellâtre et l'attendais, en talons et en porte-jarretelle rétro noir. Lorsqu'il sortit de sa toilette rapide, je l'attrapais par les cheveux, l'embrassais passionnément et le mettais à genoux juste à la hauteur de mon sexe encore humide...

- Léchez.

Ce qu'il fit, galvanisé à l'idée de recevoir ce sexe souillé sur le visage. A ce moment là, son érection était telle que de belles veines bleuâtres venaient marbrer sa queue comme en souffrance. Je le félicitais, et l’entraînais dans la pièce à la poutre. Il entrouvrit la fermeture éclair du sac, dévoilant un nombre extraordinaire d'accessoires... Je lui ordonnais de rester nu et à quatre pattes, face au miroir tandis que du haut de mes vertigineux talons je le contournais avec arrogance et indolence. Je sortis d'abord un godemiché avec lequel je pénétrais mon soumis, lui ordonnant de se regarder dans le miroir pendant ce temps. Je savais qu'il aimait cette vision de lui, offert, le visage touchant presque le sol et les fesses tendues... Apres quelques minutes j'abandonnais ma distraction, retournant au sac. Je sortis deux chaines métalliques qui firent un vacarme d'enfer sur les lattes du parquet. L'idée d'affoler les voisins me fit rire ouvertement, tandis que les installais sur la poutre de façon à pouvoir y enchaîner Antoine. Celui-ci d'ailleurs ne bronchait pas, chien docile attendant sa sentence. Je piochais des mousquetons et ordonnais à mon hôte de se lever et de se placer sous la poutre. J’enchaînais ses poignets de part et d'autre et le bâillonnais avec un bâillon-boule tout à propos.

- Maintenant, nous allons devoir discuter...

Bien ironiquement, je ne lui laissais nullement l'occasion de me répondre. Je saisis une badine dans le fond du sac et vint comme un vautour haut perché tournoyer autour de lui, le frôlant parfois, lui pourléchant l'oreille ou lui murmurant des mots sévères... Je lui bandais les yeux, puis  laissant le bout cuirassé de ma badine titiller des zones sensibles de son corps réceptif m'amusais , perverse, à le faire sursauter.  Je continuais mon monologue inspiré, lui reprochant ces quelques fois ou cruel il s'amusait à ne pas me donner de nouvelles, ou à ne pas répondre à mes messages. Ces fois où il avait ébroué mon Ego, pour mieux raviver mon intérêt plus tard et me faire jouet de ses envies. Je lui fouettais les fesses avec violence, un cinglant coup de cuir après l'autre, en prenant tout le temps du monde à espacer le sévice d'un monologue de reproches amères. Antoine me faisait fantasmer, et pourtant alimentait souvent en moi frustration et colère. L'occasion était trop belle...

Il s'était abandonné à mes lubies, enchaîné dans son propre appartement et cela m'excitait terriblement. Je quittais une seconde la pièce pour ramener de la cuisine un tabouret sur lequel je fis mettre à genoux Antoine.  Je saisis une bouteille de lubrifiant et cherchais un jouet à la hauteur de cette séance, mes yeux se mirent à briller lorsque ma main rencontra les courbes suaves et le métal glacé ... D'un crochet de bondage. Un très grand crochet de bondage rappelant celui des bouchers si ce n'était la petite boule de métal à l'extrémité sensée harponner les chairs. Je le sortis et l'observais, gamine heureuse. Une troisième chaîne vint se hisser par dessus la poutre, coulant dans le dos d'Antoine qui n'avait aucune idée de l'immensité de ma perversité.J'y accrochais grâce à l'anneau de l'objet et à un énième mousqueton le plus impressionnant et nouveau des jouets de la journée. Je le lubrifiais et sodomisais mon soumis avec, sans une once de pitié, lui demandant d'ailleurs s'il aimait cela. J'ajustais la chaîne de façon à forcer Antoine à se cambrer totalement sur son tabouret, incapable de faire le moindre mouvement sans s'empaler gravement à son harpon anal... Cette image me plut. Vicieuse, je m'agenouillais et prenais son sexe entier dans ma bouche pour le sucer longuement et jouer de ma langue avec , puis lorsque je le sentais prêt à jouir ôtais mon porte -jarretelles pour coller mes fesses nues contre son sexe. Je me caressais tout en le narguant, lui rappelant qu'il n'était qu'un misérable et qu'il ne pouvait pas même m'asséner le coup de rein que je méritais et après un interminable moment le faisais enfin jouir dans un pauvre râle étouffé par son bâillon... Je souris, satisfaite de cette séance où Antoine avait été docile et totalement emporté par ses propres vices.

Sans attendre plus longtemps, je le libérais de ce crochet fatal et lui rendait l'usage de sa bouche par un baiser langoureux... Je lui rendais la vue dans un retour à la liberté progressif, la lumière ambiante brûla ses yeux qu'il garda quelques minutes fermés, incommodés. Puis lentement défaisais les liens d'une main, et de l'autre... Il se crispa à cette ultime libération, les bras très endoloris d'être restés attachés en l'air tant de temps. Je restais de longues minutes contre son torse, écoutant son cœur pulser paisiblement... Tandis qu'il baisait mon front, encore muet, peut-être resté dans "l'autre"  dimension pour quelques minutes encore. J'observais son regard, lui faisant face.

-...  ça va... ?

Il secoua la tête positivement, et son visage m'amena à une évidence. Antoine était ému. Lorsque je rentrais chez moi ce soir là j'étais remplie d'un sentiment de satisfaction et de sérénité, comme si je n'avais jamais déchaîné des pulsions venues de l'enfer...

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